Salutations!
J'avoue que cela fait quelques temps que je n'ai pas mis mes pieds virtuels sur ce blog. D'abord une semaine de vacances m'ont tenu éloigné, et lorsque j'ai écrit la première tentative de deuxième blatte, mon réseau m'a fait perdre l'intégralité de mon billet... Argh! J'avoue avoir été dégoûté.
Mais bon, me voilà de retour pour de nouvelles aventures, comme on dit dans les BDs de bas étages et les Rubriques A Brac. Comment? Vous ne connaissez point les Rubriques A Brac et les aventures du commissaire Bourrel et de son acolyte Charolles? Je vous renvoie donc dans votre bibliothèque de quartier pour que vous harceliez le fonctionnaire de service. Passons.
J'ai du mal à communiquer avec les gens du coin. En effet, ils semblent, lorsqu'ils parlent, consommer une substance chaude et passablement désagréable au palais. Cela me semble être la seule explication à leur habitude de déformer les syllabes, tant et si bien que par moment, j'ai l'impression de ne pas parler la langue de Shakespeare. Cependant, ce qui me console, c'est que leur corréligionnaires en Irlandoisie affirment eux-mêmes avoir des difficultés à absorber l'accent de Cork. Je me dis donc que, si j'arrive un jour à comprendre sans problème ces gens, je serais prêt à affronter n'importe quel accent étrange dans cette langue.
Sinon, en dehors de ça, la vie est plutôt belle en ce moment. Je suis enfin sorti des difficultés inhérentes à l'obtention d'un PPS Number. Le PPS Number est une sorte de numéro de Sécurité Sociale, à ceci près qu'il est nécéssaire pour absolument tout et n'importe quoi. En effet, impossible de louer un appart', acheter une voiture, ou être payé sans surtaxe de 40% sans lui...
Ce qui m'amène à réfléchir à la similitude entre les administrations du monde entier. Qui n'a jamais été dans une file d'attente à un guichet quelconque, et pris d'une haine soudaine pour le nabot de l'autre côté du guichet qui à 11h45 vous dit: "Désolé, monsieur, ce guichet est fermé" alors que ça fait 2 heures que vous attendez? Ou bien pour la créature ressemblant vaguement à une femme sous sa graisse et ses trois tonnes de maquillage, vous savez, celle qui vous dit après quelques heures de queue, "Ah mais monsieur, je peux rien faire pour vous, vous n'avez pas le formulaire X ou Y?" Alors que ce putain de formulaire, vous l'avez envoyé trois jours plus tôt?!!!
Reconnaissez que la seule réponse logique serait de défoncer la vitre en plexiglass qui les séparent du reste de la population, de tamponner à mort leur tronche de rat et de jeter leur dépouille dans la rivière. (soit dit en passant, cette vitre renforcée est probablement là pour éviter ce que je viens de décrire)
Jusqu'à il y a peu de temps, je luttais encore pour ne pas laisser mon mauvais caractère prendre le dessus, quand soudain, j'ai eu un éclair de lucidité. Il y a une autre solution! Il suffit de prendre leur place! Et soudainement, à vous le bonheur de faire chier le reste du monde, de regarder les humains suffisamment naïfs pour s'attendre à ce que vous fassiez votre travail efficacement et rapidement comme le reste du monde doit le faire, et leur dire avec un regard de bovin sous Valium: "Oulaaa, vous savez... ça prend du temps, tout ça...". Finalement, l'administration réserve à ceux d'entre nous qui y vont des trésors, pourvu que vous soyiez suffisamment pervers et vicieux pour aimer emmerder le monde à longueur de journée.
Moi qui croyais naïvement que la France avait le monopole de ce genre de petit humanoïde administratif, j'ai subi un retour à la réalité assez violent... Ajoutez à tous ces facteurs de haine potentielle l'accent du bled, et vous avez un cocktail assez explosif. Enfin bon, j'en suis sorti, après 5 semaine de violence.
Pour m'en remettre, je pense que je vais aller m'offrir un verre.
Cheers
Votre Blatte.
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